Musée des Vieux Métiers, Bouray sur Juine

Au musée, l’espace est organisé en petites pièces, chacune dédiée à un métier particulier. Nous avons pu ainsi découvrir des métiers qui ont quasiment disparu, ou qui ont connu une formidable évolution.

Notre visite a commencé par la boulangerie. Bien sûr, la fabrication du pain n’a plus de secret pour nous !

Le four à bois

Ensuite, nous nous sommes rendus à la laiterie.

Cette drôle de machine se nomme une écrémeuse. Elle permettait de séparer le petit lait de la crème.

Sur les étagères, différents instruments utilisés dans la fabrication des fromages.

Tout cela ravit Jonathan, qui pour un peu, en aurait l’eau à la bouche !

Ceci est une baratte. Cet instrument servait à transformer la crème en beurre. Pour cela, il fallait tourner, tourner, pendant au moins deux heures !

Après quoi, on mettait le beurre dans cette sorte de moule afin de lui donner une jolie forme.

Voici un petit pot à lait.

A présent, nous changeons de décor. Nous nous trouvons maintenant chez le forgeron. Il travaillait le fer dans sa forge.

Pour obtenir un grand feu, il actionnait ce soufflet géant.

Grâce à l’enclume que voici, il frappait sur le métal chauffé à blanc pour lui donner la forme souhaitée. Le maréchal-ferrant fabriquait des fers pour les sabots des chevaux.

Poursuivons notre visite chez le sabotier.

Saviez-vous qu’il utilisait différentes parties d’un arbre pour faire ses sabots ? La base, plus large, servait à la réalisation des sabots des messieurs, puis, en montant un peu, il faisait les sabots des dames. Les sabots des enfants, plus petits, étaient réalisés dans les parties supérieures, plus étroites.

Le voici en plein travail ! Sur les murs, différentes réalisations et modèles.

Et voici diverses étapes de la fabrication d’un sabot.

Que d’enthousiasme !

A présent, nous allons à la rencontre de Monique. Et alors là, plus question de plaisanter ! Monique est une ancienne institutrice, qui va nous expliquer comment se déroulait l’école autrefois, quels étaient les instruments des petits écoliers d’alors... Alexis ne semble pas très rassuré !

Installons-nous près de ces petits élèves si sages !

Shaïnes se montre très attentive car elle vient de découvrir sur un tableau, le sort réservé aux enfants indisciplinés : le fameux bonnet d’âne !

Sur un pupitre, un porte-plume et un porte-crayon. Eh oui, à l’époque des grands-parents, on ne jetait pas un crayon sous prétexte qu’il était minuscule ! On l’usait jusqu’au bout grâce au porte-crayon.

 

Un cahier d’écolier...

...et une jolie écriture, faite de pleins et de déliés !

Une ardoise ...en ardoise ! Il valait mieux ne pas la faire tomber, sinon, elle se cassait en mille morceaux !

Les trousses n’existaient pas. On utilisait des plumiers en bois. Certains étaient décorés, comme celui-ci :

Il n’y avait pas de radiateurs pour se chauffer dans les classes. On utilisait un poêle à bois. Les élèves apportaient une bûche à l’école et les plus grands étaient chargés d’alimenter le poêle.

Comme il n’y avait pas non plus de cantine, les enfants qui venaient de loin déjeunaient dans la classe. Ils apportaient une gamelle. Il s’agit d’un récipient en métal, dans lequel les mamans mettaient le repas de midi. Les enfants venaient placer leur gamelle sur le poêle noir de façon à maintenir leur repas au chaud.

Mais, les enfants d’alors savaient aussi s’amuser ! Voici quelques exemples de jeux auxquels ils aimaient particulièrement jouer :

Un jeu de boules

Un jeu de quilles

Avant de finir notre visite, nous avons fait un tour par la salle de bain, afin de comprendre comment on faisait sa toilette quand on n’avait pas l"’eau courante".

L’eau était chauffée par la cuisinière à charbon :

Puis, on mettait l’eau dans une grande bassine en céramique.

Chaque samedi soir ou dimanche matin, on prenait un bain, dans un grand baquet de bois, comme celui que montre Monique.

Et voilà, notre petite visite se termine. Nous espérons que vous aurez eu plaisir à visionner ce petit aperçu. Toutefois, il reste de nombreux métiers que nous n’avons pas eu le temps de découvrir. Sachez que si le coeur vous en dit, les bénévoles qui gèrent le musée se feront une joie de vous recevoir.

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