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Visite des égouts de Paris (suite et fin)

Publication : par Isabelle Simon

... (suite et fin)

 

Et voici l’égout élémentaire, avec la main-courante à laquelle l’égoutier accroche son harnais. Dans les égouts qu’on ne visite pas, il n’y a aucune lumière !

 

 

Toujours pour nettoyer les fonds de canalisation, nous avons observé le wagon vanne biboule qui a beaucoup impressionné tout le monde : les boules sont énormes !

 

 

Dans des vitrines, nous avons pu voir les bottes des égoutiers au fil du temps…

 

... et ce que les égoutiers ont trouvé au fond des égouts...

 

… et plus loin encore, une petite locomotive qui tractait des wagonnets destinés eux aussi à l’entretien des égouts, on y mettait les gros cailloux qu’on retrouvait au fond de l’eau !

 

Ici, enfin, un énorme analyseur d’eau, qui sert à contrôler et réguler la quantité d’oxygène dans l’eau, mais aussi à s’assurer de l’absence de produits chimiques toxiques dans l’eau.

 

Et pour terminer, des boules de curage, dont la taille varie en fonction de celle de l’égout. Elles sont en bois, car les boules de métal sont trop lourdes et endommageraient les maçonneries.

 

 

Nous avons fini par longer un émissaire (l’égout le plus large) qui emmène les eaux usées  vers l’usine d’épuration à Achères.

 

Notre visite se terminait…

 

Lucile nous a expliqué que l’eau des égouts est si sale que lorsqu’un égoutier tombe dans l’eau, même s’il a reçu un vaccin spécifique, il doit rester ensuite 6 mois en observation à l’hôpital. Alors à la fin de la visite, nous sommes repassés aux toilettes pour nous laver les mains, car nous avions tous touché une paroi ou une canalisation et nous avions donc tous plein de saletés sur les doigts.

Chaque égout, quelle que soit sa taille, porte le nom de la rue qu’elle dessert : l’égoutier sait toujours où il est dans Paris.

 

Nous sommes maintenant dans un grand collecteur. Au premier plan, on voit la drague qui servait à en désensabler le fond, et à l’arrière-plan, un bateau vanne, qu’on utilise aujourd’hui.

 

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