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Une journée à Saint Germain en Laye (deuxième animation)

Publication : (actualisé le ) par Lydie Myot

Nous avons poursuivi la matinée avec Christophe, un autre animateur de l’association Archéolithe : nous sommes partis à la découverte des techniques de production du feu, à la Préhistoire !

 

Il nous a d’abord parlé de la technique dite "par percussion"... Pour cela, il faut frapper deux pierres (en marcassite) pour produire une étincelle. Avec l’expérience, Christophe sait comment s’organiser pour que les étincelles tombent sur un champignon sec, l’amadou et le fassent se consumer.

Ensuite, l’amadou est placé entre des herbes sèches et en soufflant régulièrement, elles prennent feu à leur tour !

Christophe a expliqué à Alizée, inquiète par rapport aux brûlures, que la meilleure aide pour cette technique, ce sont justement les mains... Quand elles ne peuvent plus tenir les herbes sèches, il est temps de les déposer dans un foyer préparé à l’avance, avec quelques petits éclats de bois.

 

Ensuite, nous avons découvert la technique par "frottement" ou "friction"...

Pur cela, il faut un morceau de bois dans lequel on fait une encoche. Et, dans cette encoche, on insère un bâton... Reste à faire tourner ce bâton entre les mains, très vite, au point de produire un peu de cendres... Puis l’amadou fait son retour, et la fin de la technique est la même que précédemment.

 

Pour rendre cette technique moins difficile, il est possible d’utiliser un archet et un coquillage, comme ceci :

Savez-vous comment les archéologues ont pensé à cette technique ? C’est parce qu’elle est encore utilisée par certains peuples. Eh oui !

 

Enfin, par petits groupes, nous avons essayé de reproduire ce geste. Le but : sentir une légère odeur de brûlé au bout du bâton... Aucune flamme n’est exigée !

Et vous savez quoi ? C’est épuisant !

 

Pour se remettre de toutes ces émotions, il fallait bien un bon pique-nique... Pique-nique qui, lui, n’avait rien de préhistorique !

 

Prochain article : l’animation de l’après-midi.

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